En convoquant la presse le vendredi 19 février dernier, les responsables des six groupes de supporters de l'Olympique de Marseille ont souhaité clarifier leurs positions dans la crise qui les oppose à la direction du club.
« L'impact environnemental estimé des seuls footballeurs du Real Madrid coûte chaque saison à la planète autant que la destruction en forêt amazonienne de l'équivalent de 10 000 terrains de football. » Combien de fois avons-nous pu lire ce genre d’analogie ? Dès qu’une forêt brûle quelque part sur la planète, le premier réflexe des journalistes qui transmettent l’information est de donner un « équivalent », susceptible de quantifier, ou de rendre mentalement perceptible l’ampleur de la catastrophe pour le commun des mortels. Un réflexe avant tout pratique, qui fait néanmoins réfléchir lorsqu’il est utilisé à l’encontre de ceux qui animent ces mêmes terrains de football. Et s’il y a bien une chose sur laquelle on sera tous d’accord, c’est qu’en termes d’éco-responsabilité, les footeux ne sont pas vraiment des avant-gardistes.