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Voilà plus de deux ans maintenant que des lanceurs d'alertes de divers horizons interpellent l'opinion public en Europe pour lui signifier le génocide en cours des Ouïghours en Chine. Les rares joueurs ayant pris position se sont heurtés, ou se heurteront probablement, aux intérêts des instances.

"Peu importe combien d'argent vous mettez sur la table, ça n'est pas une raison valable pour ne pas faire ce qui est juste, c'est-à-dire réduire vos émissions et ne pas ouvrir de nouvelles mines de charbon". C'est en ces termes que c'est exprimé Enele Sopoaga, homme politique des îles Tuvalu, vis à vis de l'Australie et du récent versement exceptionnelle de 300 millions de dollars accordé aux îles du Pacifique. Alors que la montée des eaux met plus que jamais en péril l'existence même de ces territoires insulaires souvent oubliées, les Tuvalu misent sur le sport et le football pour lancer l'alerte.