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Il était temps ! Le zénith de Paris a rouvert ses portes pour la première fois depuis début 2020, avec un évènement à la faveur des jeunes issus des quartiers parisiens défavorisés. Ils étaient près de 200 le 26 mai à fouler les marches des gradins, se rencontrer, s'amuser et danser.

De Pablo Longoria à Franco Caselli, en passant par Steven Zhang, présidence rime de plus en plus avec cure de jouvence.

Des transferts sur mineurs, sponsorisés de plus en plus jeunes, et encadrés par des agents obnubilés par l’argent… Voilà comment résumer l’attrait du foot-business sur les joueurs de moins de 18 ans. Le cadre légal posé par les institutions ne suffit plus à les protéger.

À l’heure de la génération Z, la consommation du football par les jeunes adultes (16-24 ans) se transforme. Le fruit d’offres inadaptées, d'une multiplication de diffuseurs parfois inaccessibles et d'un nouveau supportérisme à distance. Alors que les dirigeants du football européen tentent de le révolutionner, cette évolution porte les enjeux sociaux, culturels et économiques du sport le plus populaire au monde.

Ces dernières semaines, la planète football a été chamboulée par le business financier qui l’entoure, rendant de plus en plus floues des raisons qui nous ont fait tomber amoureux de ce sport. Parce que la vérité sort de la bouche des enfants, Caviar laisse la parole aux plus jeunes qui expliquent mieux que personne pourquoi le foot est le plus beau sport du monde.

En 1968, une jeunesse scandalisée et outrée sortait pancartes, banderoles et blousons de cuir pour scander l’indémodable slogan : « il est...